A l’approche de Noël, Papi, Mamie et votre entourage devraient gâter votre petit Prince ou magnifique Princesse.
Je vais aborder un sujet pour lequel de plus en plus de parents accordent de l’importance : pourquoi il faut ouvrir un placement à son enfant.

Noël approche… Bientôt l’heure de découvrir ce qui se cache au pied du sapin.
Une pratique de plus en plus répandue
A l’approche de l’arrivée de bébé, nombreux sont les parents qui projettent d’ouvrir un compte spécifique à la naissance de leur enfant.
L’objectif est de lui permettre de bénéficier d’une somme d’argent lors de sa majorité.
Ces dispositions lui permettront de financer, en douceur, de nombreux projets futurs : études, permis de conduire, voyage à travers le monde ou encore son premier achat immobilier.
De plus en plus de parents ou de grands-parents établissent la démarche d’ouvrir un compte à leur enfant ou petit-enfant.
Il me semble important de féliciter ces parents oeuvrant pour une stratégie qui s’inscrit sur du long terme et qui sera, à coup sur, profitable à la majorité ou adolescence de l’enfant.
Toutefois, il est important de savoir optimiser cette démarche. Il est indispensable de bien mesurer quelles sont les différentes options présentent sur le marché de la banque et de l’assurance en France.
N’auriez-vous pas apprécier démarrer votre vie avec de l’argent en banque ?
Imaginez la réaction de votre enfant à ses 18 ans.
Quand il s’apercevra qu’il démarrera sa vie active avec une longueur d’avance sur les jeunes de son âge. Des rêves de monter son entreprise, financer un voyage à l’étranger ou financer ses études seront à porter de bras…
Ouvrir un placement à son enfant
Si vous prenez la décision d’ouvrir un compte dès la naissance de votre enfant, il va falloir retrousser vos manches. Une analyse précise des solutions de placement s’impose.
Vous allez certainement penser instinctivement aux livrets bancaires comme l’outil à privilégier. Mais attention, le plus souvent cette solution est loin d’être la plus avantageuse…
Option n°1 : les livrets bancaires traditionnels
L’incontournable Livret A.
De nos jours, la rémunération du Livret A est égale à 0,75%.
PSCHIIIIT… Réellement 0,75% ? OK. 0,75%.
Ce produit ne présente quasiment plus aucun attrait en terme de valorisation de capital et ce, même s’il s’agit d’un rendement net d’impôt.
Par ailleurs, plus les années passeront, plus vous perdrez de l’argent sur ce type de support. Nous comparerons, plus tard dans cet article, le Livret A à d’autres placements plus rémunérateurs.
Autre solution : le PEL.
Au terme de plusieurs révisions en baisse décidées par le gouvernement de Manuel Valls et son ministre des Finances Michel Sapin, son taux a été ramené à 1% brut pour toute ouverture effectuée à partir du 1er août 2016.
Son rendement final net est donc de seulement 0,85% par an, après déduction des prélèvements sociaux (15,5%) retenus à la source par la banque dépositaire.
Ce niveau de rendement ne permet pas de constituer ni de rémunérer un capital dans de bonnes conditions à moyen-long terme.
D’autres livrets tels que le LEP, LDD ou livret jeune ne permettent tout simplement pas une souscription pour un bébé.
En effet, le LEP est réservé aux personnes physiques majeures (la banque exigeant un avis d’impôt en guise de justificatif de revenus).
Le LDD requiert la majorité du souscripteur.
Tandis que le livret jeune n’est éligible que pour les individus ayant 12 à 25 ans.
Récapitulatif des livrets pour bébé des différentes banques :
- Le Livret A Kipouss de la Caisse d’Epargne
- Le Livret Bleu du Crédit Mutuel
- Le Livret d’épargne Zebulon du LCL
- Le Livret Premier pas de la Banque Populaire
- Le Livret Première Epargne du CIC
- Le Livret A Baby de la BNP Paribas
Option n°2 : l’assurance vie
Ouvrir un contrat d’assurance vie représente, selon moi, la solution la plus pertinente pour permettre de valoriser un capital au profit d’un bébé ou d’un enfant.
D’une part, le délai de l’avantage fiscal optimum du contrat s’établit au bout de 8 ans et tombe pile au moment où l’enfant pourra percevoir son capital.
D’autre part, vous aurez la possibilité de diversifier l’investissement et de le faire évoluer au cours du temps pour augmenter les possibilités de rendement.
A ce sujet, n’hésitez pas à consulter les fonds en unités de compte sélectionnés par votre conseiller Finamaster.
Attention, il est important de ne pas confondre le contrat d’assurance vie et le contrat d’assurance décès.
En effet, le contrat d’assurance décès résulte du paiement d’un capital lié à la survenance d’un décès. En contrepartie du paiement d’une prime.
Ce type de contrat n’est donc absolument pas adapté à un projet d’épargne. Il est exclusivement destiné à de la prévoyance.
A l’inverse, l’assurance vie, malgré son nom parfois trompeur, est un outil patrimonial permettant de répondre à plusieurs objectifs. Valorisation de capital, transmission de patrimoine, protection du conjoint, etc…
Attention aux contrats proposés au sein des banques
Si vous sollicitez votre banque afin d’épargner au profit de votre enfant, soyez très vigilant sur le montant des frais de souscription et de gestion de leur contrat.
En effet, la banque appliquera des frais à hauteur de 4,5% sur chaque versement que vous effectuerez.
Je trouve ça DÉLIRANT.
Annuellement, des frais de gestion seront également prélevés. Ces prélèvements correspondent a environ 1% du montant du capital investi.
Lorsque vous effectuerez un arbitrage, c’est à dire une orientation de votre épargne sur un nouveau support selon la conjoncture et vos convictions, des frais seront également prélevés.
Enfin, dernier inconvénient pour un contrat en banque, les montants minimum à investir sont souvent rédhibitoires.
Pour souscrire à un contrat d’assurance vie, le montant à investir est souvent, au minimum, de 1500€. Mensuellement, le montant minimum à investir est de 150€. Ou, au mieux de 150€ trimestriellement.
Ça leur est arrivé, voici leur histoire : Lucie et Elodie

Lucie et Elodie me font un grand honneur puisqu’elles nous ont, par l’intermédiaire de leurs parents et grands-parents, confié la gestion de leur patrimoine depuis leur plus jeune âge.
En effet, Lucie et Elodie, âgées aujourd’hui respectivement de 21 et 18 ans, ont souscrit à un contrat d’assurance vie dans leur jeunesse peu après les 5 ans de Lucie.
A cette époque là, leurs grands-parents faisaient confiance à mon père, autrefois conseiller financier et dirigeant du cabinet Finamaster.
Les grands-parents de Lucie et Elodie décidèrent non pas de léguer une partie de leur patrimoine mais de leur ouvrir des petits contrats d’assurance vie en les alimentant mensuellement.
En accord avec les parents des filles, il fut décidé que la somme mensuelle de 50€ serait investie sur le contrat de chacune d’elles.
En raison de l’horizon d’investissement assez lointain que représentait un tel investissement, une allocation équilibrée fut retenue.
30% du montant investi chaque mois totalement garanti et les 70% disponibles sur des supports en unités de compte prudents (voir la liste des différents supports disponibles).
Il y a 3 mois, Elodie, désormais âgée de 18 ans, m’a contacté pour connaître l’épargne dont elle disposait.
Voici ma réponse :

Rendez-vous compte, plus de 15 000€ en ayant effectué une allocation maitrisée sur des supports d’investissements tels que Carmignac Patrimoine, Eurose C ou M&G Optimal Income !
Avec ce pécule, les filles ont décidé d’offrir à leurs parents un voyage en famille pour découvrir le Maroc.
La photo de Lucie accompagnée de son copain, Elodie et des deux parents en vacance au Maroc est pour moi un bel exemple.
Elle illustre le fait que vous pouvez, avec une volonté d’épargne accessible de 50€/mois, créer un capital.
Vos enfants démarreront sereinement la formidable aventure de la vie.
LES CONSEILS FINAMASTER :
- Une souscription simple avec un capital de départ de 150€ et des versements réguliers 50€ par mois ou par trimestre.
- Favorisez les offres en ligne sans frais d’entrée, sur versement, d’arbitrage et de rachat. C’est 100% de vos capitaux investis au 1er jour.
- Vérifiez que vous bénéficiez bien de conseils personnalisés afin de faire évoluer le placement au fil du temps.
- Mettez en place des versements programmés réguliers. Cela vous permettra de capitaliser sur le long terme en lissant la performance du contrat. Votre capacité d’épargne sera davantage valorisée par un investissement fractionné au cours du temps. Au détriment d’un versement unique et plus important.