Le TOP 5 des préjugés sur l’assurance-vie
Le TOP 5 des préjugés sur l’assurance-vie https://finamaster.com/wp-content/themes/corpus/images/empty/thumbnail.jpg 150 150 Finamaster Finamaster https://finamaster.com/wp-content/themes/corpus/images/empty/thumbnail.jpgZoom sur le TOP 5 des préjugés de l’assurance-vie !
L’assurance-vie a beau être le placement préféré des français, il y a encore une poignée d’irrésistibles gaulois qui rechignent à souscrire au contrat d’assurance-vie.
Les préjugés sur ce produit sont tenaces comme en témoigne cette principale idée qu’une majorité d’entre nous se fait, totalement infondée : les sommes versées dans un contrat d’assurance-vie seraient bloquées pendant 8 ans.
Vraiment ?
Préjugé numéro 1 : le capital de l’assurance vie est bloqué pour une durée de 8 ans. Faux !
C’est absolument faux.
Les sommes investies dans l’assurance-vie sont toujours disponibles dans la vie du contrat, comme pour un Livret A. Ce sont les règles fiscales en matières de rachat de capital qui sèment la confusion auprès des épargnants.
A ce sujet, la Loi de Finances 2018 prévoit une profonde refonte de la fiscalité pour les nouveaux versements ou nouvelles souscriptions.
Je vous invite à lire mon article intitulé Assurance-vie non concernée par la Flat-Tax : et si vous étiez les seuls et uniques gagnants de la réforme fiscale ? en cliquant ici.
Les huit années de détention permettent simplement de bénéficier d’une fiscalité plus souple.
Au-delà de 8 ans, les plus-values sont soumises à un PFL réduit à 7,5 % après un abattement annuel. Cet abattement est de 4 600 euros pour un célibataire ou de 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé.
Vous pouvez aussi les intégrer à vos revenus, mais c’est moins avantageux, à moins d’être très faiblement ou pas imposé.
Par contre, les plus-values sont taxées à hauteur de 35% si le retrait a lieu avant la fin de la quatrième année de détention et de 17,2% si le retrait a lieu entre la quatrième et la huitième année. C’est donc uniquement l’imposition qui change et non la disponibilité du produit.
Alors pourquoi continuer à investir sur votre Livret A si vous pouvez bénéficier de votre épargne à tout moment avec des rendements plus performants ?
Préjugé numéro 2 : l’assurance-vie, c’est un produit pour se prémunir contre un décès. Vrai et faux !
Le terme d’assurance vie peut connoter quelque chose de vieux, peu dynamique voir même funeste.
Certes, l’assurance vie permet d’optimiser sa fiscalité en cas de décès mais, fort heureusement, ses atouts sont bien plus nombreux.
Quand on est jeune et que l’on a de nombreux projets et toute la vie devant soi, l’assurance vie se révèle être un formidable allié.
Vous pourrez prendre un peu plus de risques dans vos placements en choisissant un contrat multisupports en UC (actions, obligations, monétaire…). Il sera plus rémunérateur mais plus risqué. Au contraire d’un contrat en fonds euros, au capital garanti mais avec un taux de participation aux bénéfices moins rentable.
Le risque lié à ces placements va se lisser au cours du temps.
C’est pour cette raison que je conseille à mes clients de prendre date fiscalement très tôt dans leur vie.
Cela vous permettra de profiter d’une fiscalité plus souple à terme. Mais aussi de capitaliser en se projetant sur des supports plus risqués qui verront leur performance lissée dans le temps.
Le saviez-vous ?
70 euros par mois versés dans un contrat d’assurance vie, rapportant en moyenne 5% annuellement sur une période de 10 ans, vous permettront de constituer un capital d’environ 10 000 euros.
Préjugé numéro 3 : les supports garantis en euro peuvent perdre de leur valeur en cas de baisse de la devise euro. Faux !
L’évolution de l’euro face aux autres devises internationales n’a aucun impact sur un contrat d’assurance-vie en euros.
L’appellation « fonds en euros » signifie simplement que les montants sont libellés en euros. C’est une opposition aux supports en unités de compte qui sont exprimés en parts de FCP, Sicav, SCPI.
D’autant qu’en matière de risque, le fonds en euros symbolise davantage un investissement sécuritaire pour l’épargnant.
En effet, les sommes placées sur les fonds en euros sont garanties par les compagnies d’assurance. A ce sujet, le seul risque que peut encourir le client serait la défaillance de la compagnie d’assurance.
Préjugé numéro 4 : l’assurance-vie n’est profitable que sur du long terme en comparaison aux autres placements. Faux !
Il vous permettra de ne pas être imposé même en cas de retrait précoce (entre 0 et 8 ans !).
Préjugé numéro 5 : l’assurance-vie, ce n’est plus intéressant après 70 ans. Faux !
Au-delà de 70 ans, l’assurance-vie permet d’obtenir un abattement supplémentaire sur les droits de succession à hauteur de 30.500 euros.
Vous conservez la même souplesse en terme de gestion, sur vos différents versements et sur les retraits. Connaissez-vous une alternative crédible qui pourrait vous offrir en une seule et unique enveloppe tous ces avantages ?
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